Mutilations au Bataclan : le père d’une victime confirme l’info de Panamza
Omerta. Attaqué par le journal Le Monde pour avoir révélé l'usage au Bataclan d'une arme blanche mystérieusement disparue, Panamza a obtenu une confirmation de son info par le père d'un homme mutilé au Bataclan. Révélations.
Le 06.02.2018 à 13h33
Que s'est-il vraiment passé au Bataclan dans la nuit du 13 au 14 novembre 2015 ?
Souvenez-vous.
Le 13 juillet 2016, Panamza, s'appuyant sur une analyse factuelle et étayée du rapport de la commission d'enquête parlementaire, publiait un scoop -plagié par les uns, dénoncé par les autres.
Il s'agit là du coeur noir de l'affaire du 13 novembre : que s'est-il exactement passé dans la salle du Bataclan dans la nuit de vendredi à samedi?
Le 15 décembre, Panamza avait révélé que la seule photographie -évoquant un film d'horreur ou un sacrifice rituel- du carnage du Bataclan avait été diffusée par une organisation israélienne liée au Mossad et au courant néoconservateur américain.
Cette divulgation, factuellement étayée mais totalement passée sous silence par les médias traditionnels, avait conduit à la mise en garde en vue de l'auteur de ces lignes pour une prétendue "violation de l'instruction".
Le 21 mars, auditionné à huis-clos, un policier de la BAC du 94 (le brigadier-chef « T.P. ») était formel : des "décapitations" avaient eu lieu à l'étage, des "yeux ont été arrachés".
Réaction des autorités? Démentir les propos pourtant catégoriques de ce policier.
Michel Cadot, préfet de police de Paris, Christian Sainte, patron de la police judiciaire parisienne et -tout particulièrement- François Molins, procureur de la République de Paris, ont ainsi réfuté la commission de tout acte de barbarie tel celui -dénoncé par le père d'une victime auprès d'un juge d'instruction- du sectionnement de "testicules" mises "dans la bouche" de son fils "éventré".
Pour cause : selon Cadot et Molins, aucune "arme blanche" n'aurait été retrouvée.
Problème : en cas d'actes avérés de tortures ou de mutilations, comment "l'engin tranchant" a-t-il pu dès lors disparaître de la scène du crime?
L'info avait été reprise -sans citer sa source- par le bloggeur antimusulman Boris Le Lay (suivi de son homologue d'outre-Atlantique Paul Joseph Watson) et le magazine islamophobe Valeurs Actuelles.
Leur but : mieux souligner la "barbarie" tacitement imputable -selon eux- à l'islam.
Evidemment, ces trois sources de diffusion ne se sont pas interrogées sur l'étrange disparition du couteau.
Dans la foulée, le quotidien Le Monde (via le guignol du Décodex Samuel Laurent) a tenté de réfuter –sans argumentaire– la validité de cette info visiblement embarrassante…
Même manoeuvre de désinformation de la part de l'Obs (autre média également détenu par l'obscur Pierre Bergé…).
Un an et demi après, le père d'une victime expose la présence de mutilations commises à l'arme blanche.
Son nom?…