5 jours avant l’explosion, Israël menaçait de « bombarder les infrastructures libanaises »
Jeudi 30 juillet, Israël avait promis "une réponse inhabituelle" à l'encontre du Liban en rétorsion aux attaques du Hezbollah. La preuve par la source.
Le 06.08.2020 à 17h17
Mardi 4 août, une double explosion (faisant encore l'objet d'une enquête) a ravagé la capitale libanaise.
This personal footage from Beirut Port is painful but shows how fires and explosions developed. I wonder what happened to the people behind the camera… pic.twitter.com/1EXoYtecX6
— Ruslan Trad (@ruslantrad) August 5, 2020
Bilan provisoire : plus de 150 morts et des milliers de blessés.
Sans surprise, les médias classiques et les propagandistes sionistes (tels L'Express de l'Israélien Drahi et le désinformateur Rudy Reichstadt) sont déjà intervenus pour diaboliser conjointement les prétendus "complotistes" qui s'interrogent sur l'éventualité d'une frappe israélienne.
Flashback : 5 jours seulement avant la destruction du port stratégique de Beyrouth, le quotidien israélien (proche du pouvoir) Israel Hayom a rapporté le "revirement" de la Défense : menacer désormais ouvertement le Liban dans son ensemble et ses "infrastructures" en particulier -en rétorsion aux attaques du Hezbollah.
Plus édifiant : quelques heures avant le ravage de Beyrouth, le même journal enfonçait le clou dans une tribune dans laquelle le Liban est assuré de devoir "payer le prix" pour sa supposée inaptitude à contrôler le Hezbollah.
Et ce n'est pas tout.
Dans la nuit qui a suivi l'explosion, Richard Silverstein, un blogueur politique juif-américain réputé pour son accès à des sources fiables et confidentielles en Israël, a publié un papier accusant explicitement Israël d'avoir ciblé un dépôt militaire du Hezbollah.
Affaire à suivre…
En attendant, n'hésitez pas à découvrir un ovni cinématographique sorti en 2018: "Opération Beyrouth".
Ce film américain détonne par sa critique à peine voilée de l'emprise d'Israël sur la politique étrangère US et ses conséquences (déjà évoquées par Panamza) sur le Liban des années 70/80.
