Macron vire un Arabe mais garde une supportrice des bombardements israéliens
Il est fier de ne «jamais avoir été Charlie» : Mohamed Saou, seul référent «maghrébin» et «musulman» d'Emmanuel Macron, a été écarté. Aurore Bergé, fan inconditionnelle d'Israël, demeure sa conseillère politique.
Le 09.04.2017 à 13h28
Ex-soutien logistique des candidats (perdants) Alain Juppé (à la primaire de la droite) et Nathalie Kosciusko-Morizet (aux élections municipales de 2014), Aurore Bergé, élue Les Républicains des Yvelines, avait annoncé, mi-février, son ralliement à Emmanuel Macron.
Particularité de cette "féministe" sympathisante de Caroline Fourest et proche de l'ultra-sioniste Yaël Mellul ?
Sa défense particulièrement zélée et fervente -comme l'illustrent ces captures d'écran de ses déclarations- du régime colonial et ségrégationniste de Tel Aviv.
Jeudi 6 avril, Aurore Bergé a annoncé sur Twitter la mise à l'écart de Mohamed Saou, référent départemental du mouvement En Marche pour le Val d’Oise.
Accusé par l'islamophobe Céline Pina et le site israélien Jforum (sous la plume de Solange Hendi) d'être un sympathisant des islamistes, Saou -qui se présente comme "le seul référent maghrébin et musulman du mouvement", a donc été évincé de la campagne de Macron.
Rappel : de plus en plus proche des milieux sionistes, l'ex-Rothschild Macron –dont l'épouse partage la haine du voile islamique assumée par Céline Pina- avait embauché comme porte-parole une Franco-Israélienne engagée en faveur de l'axe Washington-Tel Aviv.
HICHAM HAMZA
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