Son fils décroche le bac : Meyer Habib l’embauche comme « assistant parlementaire »
INFO PANAMZA. Sa «mention au bac» : telle est la justification invoquée par le député et diamantaire Meyer Habib pour rémunérer son fils Emmanuel avec l'argent public. Révélations -documents officiels à l'appui.
Le 13.02.2017 à 15h34
Acharnement médiatique contre le candidat de la droite et du centre à l'élection présidentielle, indifférence journalistique envers le représentant officieux du Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou à l'Assemblée nationale.
Tandis que les contrats de François Fillon sont décortiqués par d'innombrables titulaires de la carte de presse, Meyer Habib -alias "l'oeil de Tel Aviv"– continue étrangement de bénéficier de la bienveillante discrétion des journalistes politiques à son sujet.
Le 28 janvier, le Franco-Israélien de 55 ans a fait connaître auprès du Figaro «la mention au bac» de son fils Emmanuel pour justifier un CDD à temps partiel.
En juillet 2014, auprès du Point, l'homme d'affaires indiquait qu'il s'agissait d'un emploi (signé à deux reprises) de chauffeur «payé plusieurs centaines d'euros».
Pour en savoir plus, il faut consulter le site de la Haute autorité pour la transparence de la vie publique.
Devenu député le 10 juin 2013, Meyer Habib a remis à la HATPV sa "déclaration d'intérêts et d'activités" en date du 31 janvier 2014.
Alors qu'il continuait de toucher -à travers sa société familiale Groupe Vendôme– 3700 euros brut au début de son mandat ("environ 7000" avant), le diamantaire avait alors rémunéré avec l'argent public son fils Emmanuel au titre de "collaborateur parlementaire" (pour un "contrat de 4 mois") comme l'illustre ce paragraphe de sa déclaration remise 7 mois après son arrivée à l'Assemblée nationale.
Jusqu'à quelle date Emmanuel Habib a-t-il été rémunéré ? Mystère.
Le fils du député est aujourd'hui domicilié à Herzliya, petite ville israélienne et -accessoirement- base de formation du Mossad.
À noter : en 2010, le jeune homme tenait des propos peu adéquats pour un futur "collaborateur parlementaire" payé -3 ans seulement plus tard- par le contribuable français. Panamza a procédé à deux éloquentes captures d'écran issues de son journal (ouvert) sur Facebook.
Rappel : le 9 août 2016, depuis le plateau d'une chaîne de télévision israélienne, l'ultra-sioniste Meyer Habib déclarait être «un patriote français avant tout».
Emmanuel Habib a probablement savouré en direct l'humour subtil de son père.
HICHAM HAMZA
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