Hamon écarte un propalestinien et recrute un ultra-sioniste
INFO PANAMZA. «La critique de l'État d'Israël n'est pas légitime» : tel est l'avis formulé par Jérôme Guedj, nouveau porte-parole de Benoît Hamon qui vient d'éjecter le député propalestinien Alexis Bachelay de son équipe de campagne. La preuve en vidéo.
Le 14.02.2017 à 14h07
Souvenez-vous : le 18 janvier, Panamza soulignait le double discours de Benoît Hamon, alors candidat aux primaires de la Belle Alliance Populaire, sur la question israélo-palestinienne.
Le 25 janvier, Panamza rapportait l'adhésion, sous l'ère Bush-Sharon, de l'ancien eurodéputé Benoît Hamon (alors engagé en faveur de la mythomane islamophobe Ayaan Hirsi Ali) aux groupes dédiés aux relations avec les États-Unis et Israël.
Le 29 janvier, sa victoire aux primaires avait accablé la frange radicale de la nébuleuse sioniste. Vice-président du Conseil représentatif des institutions juives de France, Gil Taïeb avait même fait savoir qu'il ferait « tout » pour empêcher sa victoire.
Deux semaines plus tard, Benoît Hamon montre patte blanche aux chantres du régime colonial et ségrégationniste de Tel Aviv.
Samedi 11 février, le candidat à l'élection présidentielle a présenté sa nouvelle équipe de campagne.
À 21'15, Hamon dévoila l'identité des sept porte-paroles.
Première surprise : Alexis Bachelay, député particulièrement engagé en faveur des droits des Palestiniens et représentant médiatique du candidat Hamon tout au long de la campagne des primaires, est absent de la liste.
Son omission est d'ailleurs confirmée par l'organigramme officiel de l'équipe de campagne.
Seconde surprise : l'un des sept porte-paroles nouvellement désignés est Jérôme Guedj, conseiller départemental et ancien député de l'Essonne.
Sa particularité?
Fondateur du…