Du jamais vu : l’Élysée et Matignon sous le contrôle du Bilderberg
INFO PANAMZA. Les médias passent sous silence LE point commun du président de la République Emmanuel Macron et du Premier ministre Edouard Philippe : leur connexion au Bilderberg, organisation impliquée dans le terrorisme sous faux drapeau selon un haut-magistrat italien.
Le 15.05.2017 à 15h01, mis à jour le 19.05.2017
Le 26 août 2014, Panamza concluait en ces termes un article consacré au nouveau ministre Emmanuel Macron :
Si la plupart des médias traditionnels soulignent qu'il s'agit d'un ex-banquier d'affaires, évoquant presque timidement le nom de la puissante institution qui l'avait employé (le Groupe Edmond de Rothschild), aucun ne rapporte ses autres singularités : proche de Jacques Attali (il fut son rapporteur adjoint auprès de Nicolas Sarkozy), Emmanuel Macron, ex-responsable de la commission "mondialisation" à la Fondation Jean-Jaurès, est un membre de la French-American Foundation (Young Leader cuvée 2012) et un participant de la Conférence ultra-VIP de Bilderberg qui s'est tenue, fin mai-début juin, à Copenhague.
Le point commun de ces trois réseaux a priori différents : le même attachement à une idéologie composite (atlantisme + libéralisme économique + sionisme inconditionnel).
Le jeune homme de 36 ans a de l'avenir : il suit ainsi les traces de François Hollande (ex-Young Leader) et de Manuel Valls (ex-Bilderberg 2008).
En 2014, Emmanuel Macron s'était ainsi rendu au Danemark pour sa cooptation au sein de ce mystérieux cénacle.
Le dirigeant du Bilderberg est Henri de Castries, président de l'Institut Montaigne, ex-PDG d'Axa, descendant du marquis de Sade, soutien malheureux de François Fillon et défenseur revendiqué des «racines judéo-chrétiennes de l'Europe».
Rappel : les médias français prétendument libres et "d'investigation" (Le Monde, Mediapart, Libération, Le Figaro, Le Canard Enchaîné sans oublier les émissions Cash Investigation et Envoyé Spécial de France Télévisions) n'ont jamais enquêté ou débattu de la nature et de l'influence exactes du groupe Bilderberg.
Une seule exception notable : un bref reportage de TF1 datant de…1977.
En 2012, la chaîne canadienne Historia réalisa l'un des rares documentaires pédagogiques et sérieux à propos de cette organisation créee en 1954.
Le 1er juin 2012, au second jour d'une conférence organisée par le groupe, le site du quotidien anglais The Guardian évoqua Bilderberg en soulignant le profil singulier de son fondateur : le Polonais Joseph Retinger, secrétaire général du "Mouvement européen" et -surtout- agent secret britannique financé par la CIA.
Deux ans après Macron, un autre Français –devenu aujourd'hui Premier ministre– fut adoubé par le Bilderberg : en juin 2016, Edouard Philippe, obscur député-maire LR du Havre, participa à la réunion à huis-clos organisée à Dresde, en Allemagne.
Cette singulière caractéristique est totalement occultée par l'ensemble de la presse écrite et audiovisuelle.
Le 14 janvier 2013, Ferdinando Imposimato, célèbre et populaire juge italien antimafia (aujourd'hui président honoraire de la Cour suprême de Cassation), avait accusé le groupe Bilderberg de mettre en place -depuis les années 60- un «État profond» mondialisé pratiquant une «stratégie de la tension» au moyen d'«attentats» réalisés sous faux drapeau -tels ceux imputés à "Ordre nouveau", groupe neofasciste italien qui fut soutenu par le Mossad.
La charge du magistrat et ex-parlementaire italien est inquiétante pour la France: le tandem Macron/Philippe à l'Élysée et Matignon est le premier de l'histoire de la Vème République à se caractériser par son appartenance conjointe au réseau Bilderberg.
{mise à jour du 18 mai 2017 : Sylvie Goulard, nommée ministre des Armées, fait également partie du Bilderberg}
Le 22 octobre 2015, lors d'une interview avec TV Libertés, Philippe de Villiers, ancien ministre de Chirac, ex-député de l'ultra-droite et militant islamophobe, avait incidemment rapporté (à 2'31) une confidence révélatrice de François Fillon : "Les Bilderberg, c'est eux qui nous gouvernent".
Rappelons ici que Fillon, ancien Premier ministre qu'il sera difficile d'accuser de "complotisme", a lui-même été coopté par le Bilderberg- en juin 2013.
À propos des théoriciens de la coïncidence et leurs idiots utiles qui emploient systématiquement le mot "complotisme" pour nier le réel : ce lundi 15 mai, jour de nomination du Premier ministre Edouard Philippe, la chaîne d'État Franceinfo a diffusé un pseudo-reportage pour ridiculiser toute référence -qualifiée de "conspirationniste"– au Bilderberg. L'interviewer Julien Pain a ainsi interrogé avec condescendance un certain "Mehdi" pour mieux donner ensuite la parole au prétendu "expert" éclairé (et militant crypto-sioniste) Rudy Reichstadt.
Club Rockefeller
Un détail significatif doit être évoqué pour conclure cet article relatif aux liens accrus du Bilderberg avec la classe dirigeante française : un homme joua un rôle fondamental et subtil -mais opaque- dans l'édification du groupe depuis 1954. Il s'agit de David Rockefeller.
Né en 1915 (et décédé le 20 mars), ce milliardaire américain occupait la fonction privilégiée de "conseiller" unique auprès du Bilderberg.
Responsable principal de la construction -dans les années 60 et avec son frère Nelson– du World Trade Center de New York (les tours jumelles étaient d'ailleurs surnommées David & Nelson), le puissant personnage avait momentanément eu, de son propre aveu, des relations tumultueuses avec la communauté juive et sioniste en raison de son rôle d'émissaire "pro-arabe" de l'ex-président Richard Nixon. En 1970, le revirement eut lieu : il fit amende honorable en publiant une lettre ouverte en faveur d'un soutien total des Etats-Unis envers le régime de Tel Aviv.
Récemment, David Rockefeller -qui se présentait avec "fierté" comme un "conspirateur internationaliste"– avait été sollicité par un documentariste à propos de sa réaction lors de l'opération israélo-américaine sous faux drapeau islamiste du 11-Septembre.
"J'étais là", dit-il en souriant brièvement avant de laisser échapper un long silence, le regard perdu au loin.
HICHAM HAMZA
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