Exclusif : voici l’étrange « médecin syrien » arrêté à Orly
Scoop. Panamza s'est procuré la seule photographie du Syrien interpellé le 2 novembre après avoir mystérieusement réussi à déjouer les contrôles de sécurité à l'aéroport d'Orly.
Le 15.12.2017 à 18h55
L'information, rapportée jeudi soir par l'agence France-Presse, n'a pas été développée et creusée par la presse traditionnelle dite d'investigation.
Extraits de la dépêche reprise par Le Parisien dans sa rubrique "faits divers" :
Un Syrien au comportement psychologique étrange, qui était parvenu à s’introduire sur le tarmac de l’aéroport d’Orly et à monter dans un avion, a été condamné jeudi à 18 mois de prison par le tribunal de Créteil.
Début novembre, cet homme de 27 ans, arrivé en France en octobre muni d’un titre de séjour allemand périmé, et se disant médecin, voulait « rejoindre la Syrie », avait-il expliqué lors de son arrestation.
Dans la même journée, il était d’abord parvenu, sans se faire remarquer, à s’introduire sur le tarmac de l’aéroport d’Orly et à monter à bord d’un appareil de la compagnie Tunis Air. Appréhendé à l’intérieur de l’avion, il avait été relâché.
L'information relative à l'arrestation de cet homme avait été dévoilée –le 2 novembre, quelques heures après les faits– par Christophe Cornevin, salarié du quotidien judéosioniste Le Figaro et journaliste étroitement lié aux services de renseignement.
Fidèle à sa réputation, le rédacteur de l'article paraissait bien…renseigné :
Vers 7h56, il est aperçu, vêtu de noir et portant une casquette, et aussi semble-t-il un sac, en train de forcer le passage d'un portique protégé par des agents de sécurité. À 8h02, le forcené a déclenché une procédure d'alerte d'ouverture des portes après avoir réussi à déverrouiller un accès menant directement sur les pistes.
Léger problème : une photographie de l'interpellation de l'individu -obtenue par Panamza- contredit la description formulée par Cornevin. Pas de vêtement noir, aucune casquette et un sac visiblement absent.
Double détail troublant : hier, lors de son procès, cet homme-mystère, présenté comme un fou et défendu par une avocate qui ne lui a jamais adressé la parole, n'était pas présent à l'audience selon l'AFP.
Selon l’expertise psychiatrique, citée à l’audience, l’homme souffre de « psychose paranoïaque » ayant altéré son discernement selon l’expertise psychiatrique.
Son état était si « compliqué » jeudi, selon son avocate, Me Aurélie Tancelin, qu’il a été jugé hors sa présence.
« Intenable au dépôt », il a refusé de s’entretenir avec sa défense et de se rendre à l’audience.
À noter : selon l'auteur de la photographie, cet individu avait passé un sas de contrôle après avoir couru puis simplement appuyé sur les bonnes touches d'un clavier électronique.
Question soigneusement occultée par la presse hexagonale : comment ce migrant syrien, à peine arrivé en France quelques semaines auparavant, pouvait-il, dès lors, avoir eu connaissance d'une combinaison requise à l'aéroport d'Orly -dont la vidéosurveillance et la gestion ont longtemps été sous contrôle israélien- pour pouvoir passer aisément une barrière de sécurité ?
HICHAM HAMZA
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