Affaire Haziza : ces grands médias qui ont déjà passé l’éponge
Impunité. En dépit d'une plainte pour agression sexuelle à son encontre et du rejet de ses collègues de LCP, Frédéric Haziza continue d'être légitimé par des médias prétendument engagés contre les violences faites aux femmes.
Le 17.01.2018 à 11h52
Jeudi 11 janvier, Frédéric Haziza, animateur historique de LCP, informateur du Canard enchaîné et militant judéosioniste empêtré dans un scandale sexuel, est réapparu à l'antenne.
À ses côtés, trois journalistes du sérail parisien (vidéo intégrale) :
– Yaël Goosz (Franceinfo)
– Frédéric Dumoulin (AFP)
– Françoise Fressoz (Le Monde)
Deux jours plus tard, rebelote : dans son autre émission, Haziza est chaleureusement assisté par 4 titulaires de la carte de presse (vidéo intégrale).
– Soazig Quéméner (Marianne)
– Charles Jaigu (Le Figaro)
– Fabien Roland-Lévy (Le Point)
– Carole Barjon (L'Obs)
Point commun de ces 7 médias (représentés par 7 journalistes dont 3 femmes) qui ont accepté de continuer à collaborer avec Haziza : avoir pris position -tacitement ou explicitement- dans les affaires Weinstein et Ramadan en faveur de la lutte contre les violences faites aux femmes.
Détail croustillant : en fin d'émission, Haziza a longuement reçu "l'ami du Crif" Raphaël Enthoven, un filousophe et chroniqueur d’Europe 1 qui avait dénoncé avec une verve digne d'un bateleur de foire les "patrons libidineux" lors de la campagne "#balancetonporc".
La charge de @Enthoven_R contre les réseaux sociaux, "cet empire du Bien" : "Il suffit de faire tourner une info bidon pour que cette info soit avérée par la multiplicité de ses reprises, c’est le point de départ d’un totalitarisme global, général, populaire…" #ELL pic.twitter.com/Gi8XhL2CmR
— LCP (@LCP) 13 janvier 2018