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Quand Pascal Boniface demanda à Panamza d’enquêter sur Julien Dray

Attaqué par le préfet ultra-sioniste Gilles Clavreul pour son soutien passé à Panamza, Pascal Boniface a montré patte blanche et courbé l'échine en dénigrant le site pour son prétendu "complotisme" post-attentats. Duplicité: fin 2015, l'éminent géopolitologue avait sollicité Panamza pour obtenir des informations au sujet de son ennemi Julien Dray.

Le 21.02.2018 à 12h33

En juillet 2009, un mois seulement après le démarrage de ma collaboration -en tant que journaliste indépendant– avec le site Oumma, un brillant analyste des relations internationales m'avait fait l'honneur de me demander en "ami" sur Facebook .

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Moins de deux ans plus tard, le 9 juin 2011, j'avais eu l'opportunité de co-interviewer Pascal Boniface sur le plateau de Beur FM.

Il s'agissait là de notre première rencontre.

Fin de l'interview, expression d'une estime mutuelle et échange des numéros de téléphone avant de se quitter.

Six mois après, me sachant à la recherche de piges extérieures au site Oumma, Boniface me mit en relation -durant l'automne 2011- avec son ami Denis Sieffert, directeur de l'hebdomadaire Politis.

"Et si tu faisais un dossier sur le dîner du Crif ?", me suggéra -après s'être concerté avec Sieffert- Boniface, un généreux mécène de Politis.

J'avais réalisé –en février 2010– un article un brin caustique au sujet de ce sacro-saint rituel carnavalesque.

Pour Politis, l'exercice était plus large : retracer plus densément l'histoire et la signification politique de ce dîner annuel ainsi que ses ambivalences à travers, notamment, l'interview d'un historien lié aux cercles juifs (Samuel Ghiles-Meilhac, un jeune homme mi-universitaire mi-militant qui ne manqua pas d'alerter -confidentiellement et ultérieurement- Sieffert quant à mes papiers d'Oumma sur le 11-Septembre…).

En février 2012, mon article/entretien était ainsi publié –sur 3 pages– dans le journal Politis.

Le 21 juin 2013, à la force du poignet, je fondais –sans piston ni mécène– mon propre média amené à se développer avec fulgurance (un seul rédacteur-enquêteur pour 80 000 followers rassemblés en seulement 4 ans) : Panamza.

Le 17 décembre 2013, je mettais en ligne la bande-annonce de mon livre publié le 5 février 2013 et consacré à la connexion israélienne du 11-Septembre.

Le 31 décembre 2013, Boniface manifesta publiquement –via Twitter– son soutien en ma faveur lors de mon annonce d'une convocation policière consécutive à la plainte déposée à mon encontre par son ennemie jurée Caroline Fourest.

Quatre ans plus tard, la donne entre nous devait radicalement changer

Auteur d'un essai paru en janvier et rédigé pour se défendre (une énième fois) de la sempiternelle accusation inepte d'antisémitisme à son encontre, Boniface –qui affiche parallèlement sa complaisance avec un extrémiste comme Éric Zemmour– n'hésite plus désormais à stigmatiser lui-même autrui à travers la nouvelle insulte en vogue : "complotiste"


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