Hamon collabore avec un partisan de la guerre contre l’Irak
Collusion. Dimanche, le candidat socialiste à l'élection présidentielle a tenu un discours co-rédigé par Raphaël Glucksmann, un militant pro-américain qui justifia l'invasion sanglante de l'Irak.
Le 22.03.2017 à 15h33
Ce fut le climax de sa campagne électorale.
Dimanche 19 mars, Benoît Hamon a fait vibrer 20 000 sympathisants à Bercy.
Selon Libération, Mehdi Ouraoui (ex-directeur de cabinet du pro-israélien Harlem Desir) a "travaillé main dans la main avec l'intellectuel de gauche Raphaël Glucksmann".
Glucksmann?
Ce dernier n'est pas seulement le compagnon de Lea Salamé et le père -avec la journaliste islamophobe– d'un enfant prénommé Gabriel.
Le 5 septembre 2015, une grande manifestation -dite "spontanée", "citoyenne" et "sans chef"– fut organisée à Paris, place de la République, en soutien aux migrants –notamment ceux venus d'Irak et de Syrie.
Son initiateur : Raphaël Glucksmann.
Ex-gérant d'une agence parisienne de lobbying, cet ancien conseiller (lié aux lobbies euro-atlantistes) de l'ex-président géorgien Mikheil Saakachvili avait antérieurement collaboré au titre "Le Meilleur des mondes", revue produite par une association ultra-pro-américaine et sioniste (caractéristiques fondamentales du neoconservatisme) dénommée le Cercle de l'oratoire.
En 2003, ce gropuscule mi-mondain mi-radical (composé également de Bernard Kouchner, Fadela Amara et André Glucksmann, père de Raphaël) avait notamment soutenu l'invasion anglo-américaine de l'Irak qui provoquera la mort d'environ un million de civils et qui se traduira par l'exode de centaines de milliers d'Irakiens.
Proche des agents d'influence israélienne Bernard-Henri Lévy et Mohamed Sifaoui (tous deux ayant lancé un appel à rejoindre sa manifestation pro-migrants), Raphaël Glucksmann avait relativisé -dans une tribune publiée en 2007- les ravages de la guerre anglo-américaine en Irak en brocardant ses opposants (assimilés à des "gauchistes" et des "islamistes hamassiens") et en se contentant de déplorer les "erreurs tactiques" imputées à l'ex-président américain George Bush.
Pour en savoir plus sur Benoît Hamon et son rapprochement discret avec la mouvance sioniste (qui fut à l'origine de la guerre contre l'Irak), consultez le dossier de Panamza.
HICHAM HAMZA
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