Quand Juan Branco collaborait avec Israël
INFO PANAMZA. Parrainé au début de sa carrière par Jacques Attali, l'opposant contrôlé Juan Branco a coopéré avec le lobby sioniste international. La preuve en vidéo.
Le 30.04.2019 à 16h16
Faisons ici un pari : ses fans fermeront les yeux sur cette information et invoqueront un prétexte commode –"Ohhhh mais ça, c'est du passé, ça ne compte plus".
À vous de juger.
Vedette de l'aile gauche des Gilets jaunes, l'avocat Juan Branco –dont la duplicité et la connexion avec Jacques Attali ont été révélées par Panamza– était un jeune homme suffisamment souple -en 2011- pour apporter sa caution intellectuelle à un évènement organisé par un bastion du lobby sioniste international.
Organisateur de l'évènement : UN Watch, une « ONG » fondée en 1993 par un communautariste juif proche du Likoud, consacrée à la défense d'Israël auprès de l'ONU, affiliée au Comité juif américain (cher au coeur de Manuel Valls) et dirigée par l'ultra-sioniste Hillel Neuer.
Philippe Val, ancien directeur de Charlie Hebdo et militant ouvertement judéosioniste, faisait partie des convives de la cuvée 2015.
À 2'36, l'ex-chansonnier libertaire (récompensé par la pseudo-ONG) avait ainsi dénoncé la censure en provenance, non de l'État mais de cette "partie de la population islamique -en France- qui s'est radicalisée et qui n'hésite pas à tuer pour empêcher les gens de s'exprimer".
Le lendemain, Caroline Fourest, ex-collaboratrice de Val aujourd'hui célébrée par l'ambassade d'Israël en France, était également présente au colloque.
La dernière minute de sa prestation était d'ailleurs un brin embarrassante pour cette oratrice d'ordinaire posée.
4 ans avant le duo de Charlie Hebdo, c'est un autre tandem français qui fut convié –en mars 2011– par UN Watch : Bernard Schalscha et Juan Branco (à la 20ème minute).
Oui, oui : Schalscha, le militant antimusulman, détracteur de Panamza et chien de garde de son vieil ami BHL.
Les juanbrancistes – pour ne pas dire les juanbrancolâtres- ne manqueront pas d'invoquer deux prétextes éventuels pour le dédouaner :
– le débat portait sur la crise au Soudan (alors instrumentalisée -en vain– par de nombreuses organisations juives), et non sur Israël.
– Branco ne connaissait pas nécessairement les accointances ultrasionistes du patron d'UN Watch.
Sur le premier argument : si le Crif (ambassade bis d'Israël, un régime colonial et ségrégationniste depuis sa fondation) supervise un colloque sur les atteintes aux droits de l'homme en Chine (ou si la Ldj organise un concours de pétanque), seriez-vous prêt à y participer ?
Quant au second argument, il ne tiendra pas une seconde : en mars 2011, Hillel Neuer était déjà réputé (notamment sur Internet) pour ce qu'il est -un cerbère d'Israël comme l'illustre cette interview (en ligne depuis 2010) de Russia Today.
En 2008, Neuer avait attaqué le brillant Richard Falk, juif, poète, expert onusien sur les droits des Palestiniens et détracteur courageux de la version officielle du 11-Septembre.
Bref : en participant à son colloque, Branco savait très bien où il mettait les pieds.
Bonus : deux mois après, Branco -toujours dans la droite ligne des neoconservateurs au service exclusif d'Israël- rebondira sur le printemps arabe en signant une tribune (soutenue par SOS Racisme, association sous contrôle sioniste) contre "le clan El Assad" qui fut publiée à l'origine sur le site d'un certain… BHL (alors associé de son père Paul Branco).
Déjà passé maître dans l'art de l'enfumage, Branco n'hésita pas -en parallèle- à la jouer opposant (gentiment railleur) de BHL dans les colonnes de Libération, journal (dont BHL était d’ailleurs un actionnaire…) qui consacra au jeune homme d'à peine 22 ans une pleine page d'interview complaisante.
Propriétaire du quotidien qui lança la carrière médiatique de Branco : l'ex-banquier d'affaires franco-israélien Édouard de Rothschild dont le père Guy de Rothschild (ami très intime de BHL) fut le proche et le mentor (au "Fonds social juif unifié" ) d'un certain Jacques Attali…
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