11-Septembre : le mensonge-clé de Jason Bermas
INFO PANAMZA. Longtemps accusé d'être un "agent sioniste", le réalisateur et Youtubeur Jason Bermas a versé dans la désinformation au sujet des documents du FBI sur les Israéliens du 11-Septembre. Décryptage.
Le 23.05.2019 à 9h17
Son nom ne vous dit rien ?
Jason Bermas est pourtant l'un des trois artisans du documentaire le plus consulté en ligne au cours des années 2000 : Loose Change.
Longtemps associé à l'animateur vedette Alex Jones (un "complotiste" -selon les médias mainstream- qui a récemment confessé son engagement sioniste), Jason Bermas est le pendant américain de l'association française Reopen911 : contester la version officielle du 11-Septembre, accuser l'Administration Bush et dédouaner Israël.
Ainsi, Bermas avait -dès 2008- édulcoré la piste israélienne (après l'avoir caché dans son film Loose Change) en relayant (dans son propre documentaire) la thèse fumeuse (d'origine française) selon laquelle le Mossad avait seulement repéré et surveillé les futurs pirates de l'air du 11-Septembre.
Plus sophistiqué dans la désinformation, son confrère Youtubeur James Corbett avait promu l'idée saugrenue selon les "joyeux Israéliens" du 11-Septembre auraient délibérément voulu attirer l'attention sur eux pour susciter une fausse piste vers Israël…
Samedi 18 mai, Bermas -qui avait autrefois prôné à l'antenne l'exécution des "antisémites" (avant de regretter ses propos)- a surfé sur la récente révélation de photographies des agents israéliens du 11-Septembre.
Passage-clés de son intervention (à 1', 5', 45') : Bermas prétend ne pas avoir eu auparavant connaissance du rapport partiellement déclassifié du FBI sur le sujet.
Il indique également que ces documents seraient en ligne depuis 2015.
https://www.youtube.com/watch?v=-g5zWGWVjNA
C'est un double mensonge : obtenue par une citoyenne américaine ayant sollicité le FBI (via la procédure du FOIA), la mise en ligne de ce rapport -divulgué en août 2011- avait été aussitôt annoncée puis passée sous silence par… Bermas lui-même.
La preuve, ci dessous…