Cocaïne : un Israélien avait fourni puis dénoncé Chirac
INFO PANAMZA. En 1986, un trafiquant de drogue basé à Paris et lié à Tsahal avait "balancé" le nom de Jacques Chirac aux policiers qui l'avaient arrêté. La preuve par la source.
Le 29.09.2019 à 21h27
Suite au décès, survenu jeudi 26 septembre, de l'ancien Président Jacques Chirac, Panamza avait souligné sa spécificité dans l'histoire des dirigeants de la Vème République : sa détestation viscérale mais feutrée de l'État comploteur d'Israël et de certains de ses leaders.
Mieux encore : l'homme était capable de dénoncer le Mossad à propos d'un attentat…anti-israélien.
L'affaire est évidemment passée sous silence dans les manuels scolaires de l'Hexagone et la presse française.
Rappel des faits : le 17 avril 1986, Nezar Hindawi, ressortissant jordanien, tenta de faire exploser en vol un Boeing 747 de la compagnie israélienne El Al (sur la trajet Londres-Tel Aviv) en cachant une bombe dans le sac de sa fiancée irlandaise. L'enquête britannique avait rapidement accusé les servies secrets syriens.
À l'automne 1986, Jacques Chirac, alors Premier ministre, accorda un entretien stupéfiant au Washington Times. Interrogé sur l'attentat terroriste avorté d'avril, Chirac avait évoqué une manipulation du…Mossad.
Devant le tollé diplomatique, Chirac avait dû rétropédaler et démentir formellement ses propos.
En 1992, Ari Ben Menashe, célèbre ex-espion israélien (lié au clan Epstein-Maxwell), a confirmé dans son ouvrage l'implication du Mossad dans l'attentat raté d'avril 1986. Le but : compromettre la Syrie d'Hafez el-Assad, ennemi déclaré du régime sioniste.
En clair : Chirac -qui s'appuyait alors sur une confidence de son homologue allemand Helmut Kohl- avait raison.
Imagine-t-on Manuel Valls, Bernard Cazeneuve ou Edouard Philippe dénoncer ainsi le Mossad dans une autre mascarade terroriste contemporaine?
Évidemment pas.
Quelques semaines avant son interview choc, Chirac -qui tentait de montrer patte blanche au clan sioniste depuis son accession à Matignon– avait été au coeur d'une sidérante accusation.
Fin juillet, des policiers avaient fait une descente spectaculaire dans le domicile versaillais d'un éminent "baron" de la drogue : Gérard Fauré.
Souvenez-vous : en octobre 2018, ce natif du Maroc a accordé plusieurs entretiens pour promouvoir son récit autobiographique intitulé "Dealer du Tout-Paris".
Dans son livre, Fauré donne un détail JAMAIS rapporté par la presse hexagonale et les médias pseudo-alternatifs (tels la russo-sioniste-anti-Macron Sputnik et la judéo-chrétienne-anti-islam Tv Libertés) : son revendeur principal sur la place de Paris était un Israélien issu de Tsahal.
Interpellé en juillet 1986, l'homme avait embarrassé l'institution policière (alors dirigée par Charles Pasqua, obscur ministre de l'Intérieur) en affirmant avoir fourni à plusieurs reprises de la cocaïne à Jacques Chirac.
Apeuré de perdre la vie en prison à la suite d'une tentative d'assassinat par des barbouzes issus du SAC, Fauré avait démenti l'allégation de son employé auprès du juge.
Le patronyme de son revendeur israélien qui avait rapidement "balancé" Chirac figure d'ailleurs dans un article (en Une) d'un journal suisse daté de juillet 1986 et exhumé par Panamza (source à l'appui, ci-dessous, en fin d'article).
Cet individu prétendait à l'époque -selon Fauré- être un proche familial de Jean-Claude Laumond, chauffeur (dépité et revanchard) de Chirac entre 1972 et 1995.
Il s'agit d'un certain…