Juan Branco trahi par la sextape de Griveaux
Pavlenski a réalisé une vidéo-clé de l'affaire Griveaux avec un complice : le timing décrypté renvoie à sa soirée du 28 janvier en compagnie de Juan Branco. La preuve en images.
Le 06.03.2020 à 12h37
Passons sur le caractère trouble de la mystérieuse Alexandra de Taddeo, à propos de laquelle l'Obs a révélé mercredi qu'elle détenait une fausse carte de presse.
Passons également sur la mythomanie de Piotr Pavlenski, l'homme de paille de l'affaire Griveaux qui prétend (avec l'aval de son malléable avocat Yassine Bouzrou) avoir commis seul la mise en ligne des vidéos litigieuses.
Et concentrons-nous sur Juan Branco.
Idole de l'ultra-gauche et imposteur régulièrement épinglé par Panamza (un média "proche des milieux très réactionnaires musulmans" , ose-t-il), Branco –redevenu hier l'avocat de Pavlenski- affirme (mensongèrement) n'avoir joué aucun rôle dans le déclenchement de la sombre affaire Griveaux.
Ce fut encore le cas -jeudi 27 février- sur le plateau d'Hanouna.
Il y déclara notamment (à 20'30) avoir seulement appris l'existence des vidéos (capturées en 2018 et publiées le 12 février 2020) "à la mi-janvier".
Nous savons que Branco et sa richissime petite amie Lola H. ont invité Pavlenski à leur soirée du réveillon.
Peu de médias ont rapporté une autre rencontre -réalisée à un moment décisif de l'affaire Griveaux.
Dans la soirée du 28 janvier, Branco donnait une conférence à la Sorbonne à propos de Julian Assange.
Présents dans la salle : Pavlenski et De Taddeo, comme le révèle cette image dénichée en exclusivité par Panamza.
L'intéret de cette information ?
Elle corrobore le soupçon de l'implication de Branco dans le complot contre Griveaux.
Le 27 février, l'hebdomadaire Marianne soulignait l'importance de la 3ème vidéo de l'affaire (les 2 premières -datant de 2018- illustraient une masturbation de Griveaux). Cette vidéo-clé, réalisée par les comploteurs avant la divulgation du site PornoPolitique, est censée démontrer que les messages de Griveaux proviennent bien de son compte Instagram.
On y voit un écran de smartphone sur lequel, outre le reflet du visage de Pavenski, est déroulé l'accès à la messagerie Instagram. Détail-clé : on comprend qu'un complice est présent aux côtés de Pavlenski, filmant le smartphone pendant que le Russe (tenant le téléphone) fait défiler les images avec son autre main.
Panamza a retrouvé cette vidéo de 37 secondes (toujours accessible sur Wix, plate-forme israélienne….).
On peut ainsi découvrir la teneur clairement "allumeuse" d'un message envoyé par de Taddeo (affirmant à Griveaux qu'avoir "échangé en vidéo avec lui avait donné très envie" de lui).
On peut aussi y apercevoir la configuration du sol de l'appartement où fut tournée cette vidéo, ce qui devrait permettre aux enquêteurs d'identifier la résidence (de Taddeo dans le 16ème, Pavlenski dans un squat du 19ème, Branco dans le 6ème).
Détail crucial : sa consultation de la page Instagram de Griveaux permet d'identifier le moment de la réalisation (par Pavlenski et son complice) de cette vidéo.
Surprise, surprise : cette vidéo filmée par le complice a été nécessairement capturée dans la nuit du 28 au 29 janvier.
La preuve : on y aperçoit (en bas) l'illustration (image carrée) de la dernière publication de Griveaux –en date du 28 janvier.
La publication suivante de Griveaux date du lendemain : mercredi 29 janvier.
En clair : la vidéo-clé de l'affaire Griveaux (celle qui permet d'authentifier la correspondance avec de Taddeo) a bien été réalisée par Pavlenski et son complice dans la nuit du 28 au 29 janvier.
Mardi 28 janvier, de 19h à 22h, Branco, Pavlenski et de Taddeo étaient ensemble pour la conférence pro-Assange qui fut réalisée au centre Panthéon de la Sorbonne (Paris 5), à deux pas du cabinet-domicile de Branco (rue de Rennes, Paris 6).
Reste désormais aux enquêteurs de police à déterminer en détail les activités du trio dans les heures qui ont suivi….
Ironie du sort : ce soir décisif du 28 janvier, Griveaux participait (comme à son habitude) à une soirée intime du Crif tandis que Pavlenski (ce pseudo-anarchiste russe qui célèbre les "kibboutzim" d'Israël) écoutait religieusement son ami Branco…