Quand Vincent Lapierre drague les racistes anti-arabes
INFO PANAMZA. Découvrez en vidéo le mépris affiché par le web-reporter Vincent Lapierre envers des interviewés d'origine maghrébine.
Le 30.11.2018 à 15h22
Avant de partir en reportage, un bon journaliste audiovisuel -quelque soit son éventuel engagement politique en parallèle- travaille son sujet en amont, ne cède pas au narcissisme et respecte chaque interlocuteur (y compris en terrain hostile ou s'il ne partage pas ses opinions).
Visiblement, Vincent Lapierre, excellent spécialiste par ailleurs du Venezuela, est un piètre journaliste : un fond généralement mal maîtrisé, le désir flagrant d'apparaître en continu à l'image pour se mettre en scène et -plus grave- un traitement inéquitable de ses interviewés.
Preuve en est avec son dernier reportage publié le mercredi 28 novembre et consacré à la maltraitance animale.
Juste après avoir interrogé (à 10'50) un couple avec délicatesse et distance, Lapierre apparaît nettement plus condescendant et teigneux -via son langage corporel et son ton (dès 11'57)- auprès de jeunes d'origine maghrébine et turque (ou albanaise).
L'un d'entre eux (à droite de l'image) avait pourtant accepté le jeu de l'interview en répondant laborieusement mais sérieusement aux questions de Lapierre sur la souffrance animale.
Moment-clé : en les quittant, Lapierre leur lance (à 12'48) -sans motif et avec mépris : "Salut, les gars ! Ca va, la France ? C'est cool comme pays, la France ?"
Hormis des féministes sollicitées lors d'un rassemblement du 8 mars, jamais Lapierre n'avait affiché de la sorte une telle morgue teintée d'agressivité envers ses interlocuteurs.
Face aux sectaristes Brigandes ou aux militants chrétiens de l'Action française, Lapierre exhibait sans retenue sa grossière connivence -comme il le fit avec les fans venus écouter religieusement l'antimusulman Zemmour.
Pourquoi une telle attitude, à la fois raciste dans le cas présent et contraire aux fondamentaux universels du journalisme de reportage?
Rappel : après avoir quitté E&R, Lapierre tente d'assurer sa viabilité économique de web-reporter apprenti en augmentant son nombre (stagnant) d'abonnés payants -quitte à obscurcir sa ligne éditoriale en draguant tous azimuts les divers courants de la société civile (la nouvelle extrême droite anti-arabe tendance Tabibian, les sionistes, les propalestiniens, les animalistes, les gamers, les pro-Trump, les anti-Trump, les pro-Gilets jaunes, etc).
Panamza avait déjà souligné -à propos de ce jeune homme sollicité par un terroriste présumé de l'extrême droite– son islamophobie feutrée, sa volonté de séduire les zemmouriens (au point -faute journalistique- de leur dire, face caméra, "je suis comme eux") et sa tentative de victimisation à travers une pseudo-menace formulée par un groupe totalement virtuel.
À bon entendeur…