Panamza 2013/2014 : le best-of !

18 mois d'existence, 20 000 followers, une dizaine de scoops, des centaines de révélations : découvrez pourquoi et comment soutenir Panamza, la gazette de l'info subversive.

Le 02.01.2015 à 13h11

Le boulot fondamental, pour un journaliste, est d'être un outsider. Seymour Hersch

 

Être journaliste, pour moi, consiste à tenir pour responsables les puissants en révélant au public ce qu’ils planifient dans l’ombre. Glenn Greenwald

 

Le vendredi 21 juin 2013, au solstice d'été, Panamza, média d’investigation, était lancé.

 

 

Son fondateur, directeur de publication et contributeur principal : Hicham Hamza, auteur de ces lignes et journaliste indépendant depuis sept ans.

 

Son inspiration esthétique : le site américain Drudge Report, animé par le visionnaire Matt Drudge depuis 1994 et conçu comme un agrégateur -sobre sur la forme- de liens.

 

Son ambition : expérimenter une nouvelle manière de raconter l'actualité, enquêter au-delà des lignes rouges de la profession journalistique hexagonale et révéler des informations politiques ou culturelles d'intérêt public.

 

Peu de sites d'info peuvent se vanter, sitôt apparus sur le web, d'avoir embarrassé le sommet de l'État à trois reprises et ce, en l'espace de quatre mois.

 

Novembre 2013 : Panamza publiait la vidéo du « chant d’amour » de François Hollande envers Benyamin Netanyahou. Selon le chroniqueur politique du Grand Journal de Canal+, la divulgation de ce document a dérangé l'Élysée. Rebelote, quatre semaines plus tard, au point de provoquer, cette fois-ci, un incident diplomatique: la plaisanterie du président de la République à propos de Manuel Valls « revenu sain et sauf d’Algérie » a été révélée ici même. Enfin, en mars 2014, le chef de l’Etat a dû présenter ses « excuses » à la suite d’une maladresse -repérée par Panamza- au sujet de l’affaire Merah.

 

   Bilan d'étape, 18 mois après le démarrage

 

* plus de 270 articles originaux (soit 15 papiers mensuels en moyenne), environ 20 000 "followers" (totalisés sur Facebook, Twitter et Youtube), des centaines de courts billets (via Facebook) et des milliers d’hyperliens renvoyant aux sources d’information.

 

* Un François Hollande triplement épinglé pour ses faux pas.

 

 

* Une dizaine de "scoops" (littéralement: des infos divulguées ici même et reprises par les médias mainstream) ainsi que des centaines de révélations inédites (la plupart tues, à l'inverse, par la presse classique). En vrac : le financement de François Hollande par un lobby israélo-américain, le coup de gueule de Samy Naceri envers son réalisateur, le propos islamophobe du député-maire UMP Claude Goasguen qui l'a conduit au tribunal, la déclaration d'amour de Bernard Cazeneuve envers la communauté juive, l'emploi de la Grande synagogue de Paris comme base de recrutement de l'armée israélienne (et la censure-express de cette information par le gouvernement de Tel Aviv), le choix de destination (comme pays-refuge) du braqueur en cavale Redoïne Faid, le passage antérieur du journaliste décapité Steven Sotloff dans un centre relié au Mossad, l'influence de l'OTAN dans la campagne "Not in my name", le deux poids deux mesures discriminatoire de l'Opéra Bastille, des éléments inédits à propos de la connexion de deux des quatre victimes de l'attentat du Musée juif de Bruxelles avec les services secrets israéliens, les réseaux pro-israéliens de la promotrice de la torture au sein de la CIA, la manifestation commune qui a rassemblé les extrémistes de la LDJ et le ministre de l'Intérieur, le mensonge d'État de l'affaire Merah, la mystérieuse connexion d'Abdelhakim Dekhar avec un barbouze de l'armée, le rappel des propos -ignorés par la presse d'investigaion classique- de Jérôme Kerviel à propos d'un gain record de la Société Générale à la faveur du 11-Septembre, les photographies Ulcan-Sifaoui et Achoui-Zemmour, l'image inattendue d'une souriante Nadine Morano entourée de femmes voilées saoudiennes, les passerelles méconnues entre Nicolas Sarkozy et le vrai Paul Bismuth, le traitement désinvolte du meurtre de Saïd Bourarach par Le Monde, la vision des Africains par François Hollande, les liens d'un juge antiterroriste français avec la droite dure israélienne, les bobards du site Arrêt sur images, la connexion de Beur FM avec un groupe ultra-sioniste américain, les propos obséquieux de l'ambassadeur de France en Israël envers Shimon Peres, la fanfaronnade raciste et criminelle d'un policier scatophile et l'intrusion revendiquée d'un ex-dirigeant israélien dans la vie politique française. Entre autres.

 

* Une croissance exponentielle du nombre de visiteurs sur le site -sans prendre en compte la consultation des billets publiés sur le support extérieur de Facebook (tel celui-ci, record en termes de partage) et le visionnage de certaines vidéos mises en ligne sur Youtube (un demi-million pour les affres mystico-familiales de BHL).

 

 

 

* Un tel succès, inédit pour un jeune site info, a suscité, en toute logique, bon nombre de soutiens précieux mais également quantité de sourdes inimitiés, d'ennemis déclarés, de menaces physiques, de piratages, de ridicules calomnies, de tentatives de censure, de faux amis (traitant des mêmes questions mais ne citant jamais Panamza comme source d'info) et de demi-plagiaires (reprenant ses révélations en faisant mine d'en être les auteurs).

Sans omettre d'évoquer ici le cas de ces lecteurs -personnalités ou militants anonymes- que l'on pourrait sommairement qualifier, dans un esprit taquin, de "pisse-froids ingrats" : ils consultent régulièrement -et avec gourmandise- le site mais n'en font jamais publiquement la promotion de peur d'être taxés, ici ou là, de vilains mots usés jusqu'à la corde ("conspirationniste, islamiste, antisémite", etc).

 

Roger Cukierman, Manuel Valls et Bernard-Henri Lévy, 02.10.14

 

* La divulgation -factuellement étayée- des réseaux méconnus de Manuel Valls.

 

 

* L'exposition des dérapages, censures, enfumages, connexions troubles, entourloupes ou autres contre-vérités proférées par divers personnages ou organismes : Bernard-Henri Lévy, Caroline Fourest, Nicolas Sarkozy, Jacques Attali, François Fillon, Vincent Peillon, Michaël Youn, Yann Moix, Christiane Taubira, Hassen Chalghoumi, Nathalie Kosciuzko-Morizet, Roger Cukierman, Florian Philippot, Jean-Luc Mélenchon, Moshe Kantor, Jean-Jacques Bourdin, Harlem Desir, Jean-François Copé, Karim Achoui, Daniel Schneidermann, Arno Klarsfeld, Canal+, Meyer Habib, Laurent Fabius, Rachid Birbach, Mediapart, Léa Salamé, Nicolas Domenach, Audrey Pulvar, Johan Weisz-Myara, Isabelle Kocher, Grégory Chelli alias Ulcan, Crif, Front national, Femen, Marek Halter, Jean-François Kahn, Alexandre Arcady, Philippine de Rothschild, Emmanuel Macron, Frank Tapiro, Michel Houellebecq, Bilderberg, Patrick Bruel, Charlie Hebdo, Thibault de La Baronnière, Gilles-William Goldnadel, Michel Thooris, Michel Boujenah, Maurice Lévy, Jack Lang, Daniel Cohn-Bendit, Pierre Bergé, L'Obs, Abdel Fattah Al-Sissi, Sébastien Pietrasanta, Mohamed Sifaoui, Michaël Darmon, Abdelwahab Meddeb, Michèle Alliot-Marie, Bernard Kouchner, Patrick Drahi, Alain Marschall, Pierre Haski, Jean-Bernard Lévy, Rudy Reichstadt, Valeurs Actuelles, Valérie Trierweiler, Emilie Frêche, Larry Silverstein, le B'naï Brith, Alain Seksig, Claude Askolovitch, Frédéric Mitterrand, Claude Moniquet, Jean-Charles Brisard, Marc Trévidic, Julien Soufir, Michel Lévy, Ligue de défense juive, Guillaume Gallienne, Julien Salingue, Jean-Claude Lefort, Boualem Sansal, Mourad Boudjellal, Salomé Peillon, Jeannette Bougrab, Jean-Michel Decugis, Robert De Niro, Alessandra Sublet, Aung San Suu Kyi, Antoine de Caunes, Richard Malka, Pascal Elbé, Alain Finkielkraut, Christophe Barbier, Malek Boutih, Avigdor Liberman, Harry Roselmack, Elisabeth Lévy, Michel Onfray, Arnon Milchan, Elsa Jacquemin, George Pau-Langevin, Cyril Hanouna, Nader Boussandel, Mathieu Kassovitz, Éric Zemmour, Laurence Haïm, Frédéric Haziza, Haïm Korsia, François de Rugy, Audrey Azoulay  (liste non exhaustive).

 

 

Sans oublier les portraits -malheureusement trop rares- esquissés ou abordés sur un mode positif : Ilan Halevi, Rony Brauman, Pascal Boniface, Stéphane Hessel, Richard Falk, Evo Morales, Mehdi Ben Barka, Gilbert Roger, Sylvie Goy-Chavent, Jean Glavany, Richard Gage, John Fitzgerald Kennedy, Nelson Mandela, Juice Rap News, des universitaires du mouvement BDS et les rescapés de l'USS Liberty.

 

Et la suite ?

 

Entre les prochaines manoeuvres du gouvernement Valls, le tintamarre politico-médiatique relatif à la psychose anti-djihadiste, le contrôle croissant du Net, les développements des sombres affaires Merah/Bourarach et les autocensures de la presse traditionnelle, le travail ne manque pas.

Sans oublier, sur une note plus personnelle, la suite du procès Fourest à propos duquel l'auteur de ces lignes, mis en examen pour avoir prétendumment "diffamé" l'essayiste, vous tiendra informé au fur et à mesure.

 

 Que faire?

 

La qualité de l'information, cher lecteur, dépendra de vous. 

 

Il en ira de même pour la fréquence et la profondeur des enquêtes à venir. 

 

Si Panamza s'est jusqu'alors concentré essentiellement sur la question taboue de l’influence pernicieuse –en Palestine comme en France- de la mouvance sioniste (un groupe d'individus exaltés par une idéologie « coloniale et raciste »), rien n'exclut de se pencher, à l'avenir et en parallèle, sur d'autres enjeux d’actualité, également passés sous silence par les médias traditionnels.

 

 

Encore une fois: Panamza dépend de vous et de nul autre. À ce jour, le site est totalement indépendant de toute officine idéologique ou commerciale.

 

Si vous souhaitez consolider concrètement son développement (reportages en vidéo HD sur un terrain parfois miné, interviews, montage, traductions, etc), n'attendez plus : faites un don !

 

Ou cliquez sur l'image ci-dessous pour savoir par quels autres moyens (financiers, matériels, logistiques) soutenir la pérennité d'un site d'investigation novateur et pugnace !

HICHAM HAMZA