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Pour la troisième fois, la Bolivie choisit Evo Morales dès le premier tour

Le premier chef de l'Etat amérindien de Bolivie a dédié cette victoire électorale à ceux qui « luttent contre l'impérialisme ».

Le Monde avec AFP et Reuters

Publié le 13 octobre 2014 à 04h40, modifié le 13 octobre 2014 à 14h27

Temps de Lecture 1 min.

Le président bolivien, Evo Morales, a été élu largement dimanche 12 octobre à la tête du pays, pour un troisième mandat de cinq ans. Selon les résultats encore non officiels, il totalise une écrasante majorité des suffrages, soit 61 %.

La majorité des six millions d'électeurs se sont montrés reconnaissants envers cet ancien berger de lamas qui a su amener la Bolivie à une stabilité politique et économique sans précédent. « Aujourd'hui nous sommes dignes. Plus jamais nous ne serons mendiants, ni humiliés », aime-t-il à répéter après neuf ans à la tête de ce pays enclavé, aux finances dopées par la nationalisation des hydrocarbures.

« NOUVEAU TRIOMPHE DU PEUPLE BOLIVIEN »

Le dirigeant de gauche a dédié cette victoire électorale à ceux qui « luttent contre l'impérialisme », notamment « à Fidel Castro et à Hugo Chavez ». « Merci pour ce nouveau triomphe du peuple bolivien », a-t-il lancé depuis le balcon du palais présidentiel.

Selon les résultats des instituts Mori et Ipsos, relayés par les chaînes de télévision, le président l'emporte largement dans tous les départements du pays, à l'exception du Beni (nord-est), qui va à son rival Samuel Doria Medina, du parti Unité démocrate.

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VOTE OBLIGATOIRE DANS LE PAYS

Au niveau national, M. Medina remporte 24 % des voix ; l'ex-président conservateur Jorge Quiroga, 9 % ; le candidat du Parti Vert, Fernando Vargas, 3 % ; et le social-démocrate Juan del Granado, 3 %. Ces résultats non officiels portent sur 100 % du décompte des voix. Evo Morales obtiendrait également 111 des 130 députés de la chambre basse et 25 des 36 sièges de sénateurs.

Quelque six millions de Boliviens ont voté dimanche dans le calme. Pour la première fois, plus de 200 000 Boliviens de l'étranger ont pu faire entendre leur voix lors de cette huitième élection depuis le retour à la démocratie. Le vote est obligatoire dans le pays sous peine d'une amende élevée. La consommation d'alcool a été interdite quarante-huit heures avant le suffrage et jusqu'à douze heures après, ainsi que le port d'armes à feu.

Arrivé au pouvoir en 2006 avec 54 % des voix dès le premier tour, Evo Morales avait été triomphalement réélu en 2009 avec 64 % des suffrages. Il est le plus ancien président en exercice du continent. Le premier chef de l'Etat amérindien de Bolivie a affronté les électeurs fort d'une stabilité politique inédite dans un pays qui a connu 160 coups d'Etat depuis l'indépendance, en 1825.

Le Monde avec AFP et Reuters

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