Le barman des frères Abdeslam sort du silence: «Au bar c’était l’opposé de l’islam»

RTL-TVI diffuse le témoignage d’un ami d’enfance des frères Abdeslam et de Mohamed Abrini.

Cheffe du pôle Idées Temps de lecture: 2 min

A l’étage, un bar, tout ce qu’il y a de plus commun. On y sert du thé, des boissons non alcoolisées et de la petite restauration. Au sous-sol l’ambiance est tout autre : on joue au poker, on boit de la vodka et on fait tourner les joints. Bienvenue aux Béguines, le bar des frères Abdeslam à Molenbeek, l’endroit où Salah se serait réfugié pendant deux nuits lors de sa cavale.

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RTL-TVI diffuse ce mardi soir à 19h45 « La face cachée des frères Abdeslam ». Un documentaire d’une petite demi-heure qui relate le quotidien des frères terroristes dans ce bar molenbeekois, fermé le 5 novembre dernier pour une affaire de stupéfiants. Une poignée de jours avant les attentats de Paris.

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Le barman, seul témoin interrogé

Le document repose seulement sur le témoignage de Mehdi, ancien barman des Béguines, qui a fréquenté Salah et Brahim Abdeslam et travaillé à leurs côtés. « Difficile de rencontrer un homme du cercle rapproché des frères Abdeslam », rapporte la voix-off. Un contact puis un intermédiaire, un premier rendez-vous dans un snack à Bruxelles suivi d’une entrevue furtive dans une voiture à Anderlecht : le journaliste égraine les difficultés rencontrées pour recueillir le témoignage du barman, méfiant et sous tension.

« Ici on voyait l’opposé de l’islam », explique-t-il, encagoulé. Poker, filles et alcool, la radicalisation semble lointaine. « Je les ai vus grandir comme ils m’ont vu grandir. C’était des gens du quartier. » Il affirme n’avoir « rien vu venir » et évoque dans la seconde partie du reportage le cas de Mohamed Abrini, « un type normal, pas radicalisé ».

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Pour Mehdi le barman, derrière la radicalisation de ses amis d’enfance se dessine l’ombre d’Abdelhamid Abaaoud, cerveau présumé des attentats de Paris et mort dans l’assaut de Saint-Denis. « Il a choisi de devenir comme ça, lui, c’est une pomme pourrie. À cause de lui, beaucoup de jeunes du quartier de Molenbeek se sont retrouvés dans la merde. […] Pour moi c’est lui qui les a endoctrinés ».

 

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