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Pluie d’hommages à Leonard Cohen à l’annonce de sa mort

Le premier ministre du Canada Justin Trudeau a notamment fait part de sa tristesse.

Le Monde

Publié le 11 novembre 2016 à 11h46, modifié le 11 novembre 2016 à 14h07

Temps de Lecture 2 min.

Leonard Cohen, « tu nous manqueras », a écrit Justin Trudeau dans un vibrant hommage à l’artiste, mort jeudi 10 novembre à l’age de 82 ans. Le chef du gouvernement canadien a exprimé sa « profonde tristesse » au lendemain de la mort du musicien natif de Montréal.

« Reconnu comme l’un des Montréalais les plus remarquables, Leonard Cohen a su atteindre les plus hauts sommets artistiques en tant que poète de renom et chanteur et interprète de calibre mondial. Nous nous souviendrons affectueusement de lui pour sa voix profonde, son humour teinté d’autodérision et les paroles qui ont rendu ses chansons indémodables pour de si nombreuses générations. »

M. Trudeau a insisté sur le caractère intemporel de l’œuvre de Leonard Cohen, qui « reste aussi pertinent aujourd’hui qu’il l’était dans les années 1960 ». « Son style a su transcender les modes », a-t-il ajouté. « Au nom de tous les Canadiens », le premier ministre a présenté ses « plus sincères condoléances à la famille, aux amis, aux collègues et aux très nombreux admirateurs de Leonard Cohen ».

A Montréal

Dès l’annonce de la mort du chanteur, jeudi soir, plusieurs dizaines de fans se sont rassemblés spontanément devant sa maison du quartier du Plateau, à Montréal. Sur les marches de pierre, au seuil de la maison en brique, des rangées de bougies ont été allumées et quelques fleurs ont été déposées, ainsi qu’un chapeau, comme il les aimait tant.

Au petit matin vendredi, les hommages se poursuivaient.

Denis Coderre, maire de Montréal, qui a tweeté un à un les titres les plus populaires de Leonard Cohen, a annoncé sur son compte Twitter avoir « demandé de mettre [les] drapeaux en berne » en hommage à « ce géant » qui « faisait partie de la signature de Montréal ». Philippe Couillard, premier ministre du Québec, a salué « un grand Québécois ».

A New York

En parallèle, un autre monument commémoratif a été improvisé devant l’Hôtel Chelsea de Manhattan, à New York, connu pour avoir hébergé de nombreux artistes, dont Leonard Cohen. Depuis septembre 2009, une plaque y est installée sur laquelle est gravée la première phrase de sa chanson Chelsea Hotel #2.

Dans « son repaire » grec

Parmi les légions de fans attristés par la mort de Leonard Cohen figurent les habitants de la petite île grecque d’Hydra, qui avait une place particulière dans le cœur du musicien. « C’était son repaire », a déclaré Stavros Douskos, propriétaire d’une taverne située au cœur de la ville principale d’Hydra. C’est dans cette ville qu’il a rencontré sa muse norvégienne Marianne Ihlen, à qui il a dédié la ballade So Long Marianne.

Leonard Cohen avait acheté une maison à Hydra au début des années 1960, à une époque où l’île attirait les artistes bohèmes. Pendant sept ans, il y a écrit notamment le recueil de poèmes controversés Flowers for Hitler, son premier roman The Favorite Game, et Beautiful Losers, un livre autour de la religion et de la sexualité qui l’a fait comparer à James Joyce.

Giorgos Koukoudakis, maire de l’île, a fait savoir que la rue où se situe la maison de Leonard Cohen sera rebaptisée de son nom, et qu’un banc portant le nom de l’artiste sera également installé dans le port.

En France

Dans l’Hexagone, plusieurs politiques n’ont pas manqué de saluer la mémoire du chanteur et poète, dont la ministre de la culture Audrey Azoulay.

Hommages illustrés

Sur Twitter toujours, de nombreux dessinateurs ont crayonné des portraits de Leonard Cohen.

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