"Il ne faut pas baisser les bras", raconte le vigile Bley Mokono, blessé le 13 novembre au stade de France

par Aurélien DELIGNE
Publié le 13 novembre 2016 à 10h35
"Il ne faut pas baisser les bras", raconte le vigile Bley Mokono, blessé le 13 novembre au stade de France

ATTENTATS - Le soir du 13 novembre, le vigile Bley Mokono, salué par François Hollande, a été blessé aux abords du stade de France. Un an après, il était important pour lui d'assister à la cérémonie d'hommage aux victimes du terrorisme.

"C'est beaucoup d'émotion". Alors que la cérémonie d'hommage s'achève devant le stade de France, Bley Mokono, le vigile blessé aux abords de l'enceinte dyonisienne vendredi 13 novembre, revient sur ce moment si particulier. "On l'attendait", explique-t-il, afin de pouvoir en parler, un an après. Et de saluer l'initiative présidentielle bien que, rappelle-t-il, la communication autour du Stade de France comme lieu témoin d'un attentat n'ait pas atteint celles faites autour des terrasses des 10e et 11e arrondissements et du Bataclan.

Le 13 novembre à 21h20, les alentours du stade de France étaient secoués par trois explosions kamikazes, tuant un chauffeur de bus, Manuel Dias, pour qui une plaque a été dévoilée. "J'ai envie de dire à mon fils, à ma fille, à mes garçons que c'est important et que la République est forte", poursuit ce vigile, qui a été salué par François Hollande au moment de la cérémonie. "Il ne faut pas baisser les bras", continue-t-il. "Cet hommage c'est ça, même si c'est difficile pour nous."


Aurélien DELIGNE

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