Mila, manipulée et manipulatrice : Panamza avait raison
COUP DE THÉÂTRE. Le 22 janvier, Panamza était le premier média francophone à exposer les artisans d'extrême droite de l'affaire Mila. Aujourd'hui, jeudi 13 février, un quotidien belge valide mon enquête.
Le 13.02.2020 à 17h47
Douche froide pour les ricaneurs de tous bords (des muslims pro-CCIF aux militants juifs sionistes en passant par les laïcards anticomplotistes) qui affichent régulièrement sur les réseaux sociaux leur hostilité hargneuse au média indépendant Panamza.
Le 22 janvier, je dévoilais les ressorts secrets de l'affaire Mila, instrumentalisée par l'extrême droite anti-islam et pro-Israël.
Le 4 février, je révélais que l'adolescente -qui prétend (sans jamais le démontrer) être sérieusement menacée de mort- était issue d'une famille islamophobe de la région lyonnaise.
Aujourd'hui, jeudi 13 février, le journaliste Clément Boileau du quotidien La Libre Belgique dévoile le résultat de sa propre enquête : oui, Mila était bien à la fois manipulée et manipulatrice -en lien étroit et constant avec l'extrême droite.
Méthode employée par le journaliste belge : infiltrer et enregistrer en audio le groupe de discussion Telegram de Solveig Mineo, principale artificière de l'affaire Mila (et militante anti-islam exposée par Panamza, dès le 22 janvier).
Au coeur de son enquête, cette révélation-clé : selon Mineo, c'est bien Mila qui l'a initialement contactée -en connaissance de cause.