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Affaire Ramadan : Ayari est liée à l’extrême droite sioniste

INFO PANAMZA. Le 7 novembre, Henda Ayari, première plaignante de l'affaire Tariq Ramadan, a personnellement remercié -via Facebook- un proche de Fourest et militant anti-islam des réseaux sionistes avant de supprimer son post quelques heures après. Trop tard : Panamza avait sauvegardé entretemps une copie attestant de leur lien.

Le 08.11.2017 à 21h19

Pour qui roule Henda Ayari?

Hier soir, la première dépositrice (à la date du 20 octobre) d'une plainte pour "viol" à l'encontre de Tariq Ramadan a publié un post Facebook, supprimé -sans explication- quelques heures plus tard. 

HA

Elle remerciait un certain Waleed Al-Husseini pour sa traduction d'un portrait en sa faveur paru le 3 novembre dans le New York Times.

HAWAH

Détail troublant : Ayari, dont le post Facebook consistait en un partage du post initial d'Al-Husseini, a effacé sa publication sur son compte. Même autocensure pour le jeune homme : son post faisant état de sa traduction a disparu de sa page Facebook.

Grossière manoeuvre du tandem visiblement distrait : l'un comme l'autre ont oublié d'effacer les doublons de leurs commentaires sur d'autres réseaux sociaux (Twitter pour Ayari, Google+ pour Al-Husseini).

HA2

Passons ici sur la prétendue "traduction" personnelle ("par mes soins", écrit-il) du non-francophone Al-Husseini.



Particularité de ce Palestinien de 28 ans qui revendique son rejet radical de l'islam : depuis son arrivée en France, il est choyé, relayé et édité par la mouvance sioniste et islamophobe.

En juillet 2013, Panamza avait déjà évoqué le cas de ce militant anti-islam alors promu par Caroline Fourest, une adversaire-vétéran de Tariq Ramadan.

En juin 2015, Al-Husseini a pris du galon : le voilà en compagnie de l'islamophobe Mohamed Sifaoui, l'anticomplotiste Rudy Reichstadt et l'ultra-sioniste Frédéric Encel pour un débat organisé par la revue de BHL et financé par l'antichrétienantimusulman Pierre Bergé.

Entretemps, le Palestinien (opposant caricatural au président de l'Autorité palestinienne) sera apparu sur la scène médiatique à un moment étrangement propice : sept jours seulement après le mystérieux attentat de Charlie Hebdo (imputé aux deux frères djihadistes Kouachi), le premier livre d'Al-Husseini (dénommé "Blasphémateur! Les prisons d'Allah" et traduit de l'arabe au français en deux mois) est publié par Grasset, maison d'édition de l'agent pro-israélien BHL.

Son essai fut aussitôt célébré sur Arte (chaîne dont le conseil de surveillance est dirigé par BHL) ainsi qu'en Israël.





Rebelote en janvier 2016, toujours sur la même chaîne (i24news).



Le traducteur de son livre était Chawki Freiha, un obscur journaliste franco-libanais et maronite particulièrement apprécié par le co-dirigeant ultra-sioniste du Crif Jean Corcos.



Et ce n'est pas tout. 

Après les réseaux BHL, Al-Husseini s'est rapproché de l'autre côté du spectre islamophobe de l'Hexagone : en avril, son second livre a été édité par Ring, la société du néoconservateur à la française David Serra (qui publie également le crypto-frontiste et sioniste Laurent Obertone).



Pour faire le lien entre les réseaux Fourest/BHL et la mouvance FN tendance BCBG, Ahmed Meguini. Souvenez-vous : il s'agit de ce militant anti-islam et pro-israélien à l'origine d'un récent groupe de soutien à l'israélomane Manuel Valls.

Le voici en train de promouvoir -avec zèle- le dernier livre du "miracle" Al-Husseini.



À noter : Al-Husseini, qui prétend lutter contre le racisme et les discriminations, a accepté d'accorder des entretiens à deux groupuscules anti-arabes, islamophobes et ultra-sionistes (la violente association Europe-Israël en 2015 et le site raciste Dreuz au printemps dernier).

Pour Dreuz, l'interviewer (dans le cadre d'une réunion organisée le 6 avril par la "Confédération des juifs de France et des amis d'Israël" du mythomane extrémiste Richard Abitbol) fut d'ailleurs Pierre Lurçat, le cofondateur de la Ligue de défense juive.







Nulle surprise, dès lors, que le jeune blogger -dépourvu de toute aura intellectuelle- puisse néanmoins être convié à des conférences pro-israéliennes à l'étranger, comme ce fut le cas en novembre 2016, à Rome, en compagnie (ci-dessous) de Gabriel Barkay (lauréat d'un prix pour son engagement "sioniste").

La connexion entre Ayari et Al-Husseini serait-elle postérieure au déclenchement de l'affaire Ramadan?

Pas exactement.

Le 6 janvier 2016, dix mois avant la publication du livre d'Ayari comportant une allusion cryptée à sa nuit avec Ramadan et près de deux ans avant l'affaire judiciaire, Al-Huisseini lui avait déjà consacré une vidéo élogieuse (relayée sur son compte Facebook).



Détail important pour conclure : amie et complice idéologique (depuis 2013) d'Al-Husseini, Fourest a pourtant prétendu (le 2 novembre, dans son hebdomadaire sous contrôle sioniste Marianne, et le 3 novembre, sur son blog) avoir découvert le patronyme d'Henda Ayari et son affaire avec Ramadan après le dépôt de plainte.

Inspirée par la campagne « balance ton porc » et l'affaire Weinstein, Henda Ayari annonce qu'elle porte plainte pour viol. J'apprends son nom et mesure son courage.

Je l’ai découverte, comme tout le monde, lorsqu’elle a fait savoir qu’elle portait plainte pour des faits datant de 2012.

Info ou intox' typiquement fourestienne ? 



HICHAM HAMZA

Bonus : pour en savoir plus sur l'affaire Ramadan, consultez le dossier de Panamza

Affaire Tariq Ramadan : l’avocat de la plaignante est lié à Israël (24.10.17

Tariq Ramadan qualifié de "violeur" par Hassen Chalghoumi (28.10.17

Affaire Ramadan : l’ombre des réseaux islamophobes (29.10.17

L’accusatrice de Ramadan donne sa 1ère interview à une fan du "peuple juif" (30.10.17)

Trois ans après son "viol", Henda Ayari voulait revoir Tariq Ramadan (30.10.17

Affaire Ramadan : en 24h, 5 médias déroulent le tapis rouge à Fourest (31.101.17)

Kassovitz « nourrit le terrorisme » selon l’accusatrice de Ramadan (01.11.17

L’Israélien Elfassi avait lancé une opération contre Ramadan (01.11.17)



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