Quand Karim Achoui donnait la réplique à Michel Houellebecq

Showbiz. Découvrez en images la collaboration inattendue de Karim Achoui, président de la Ligue de défense judiciaire des musulmans, avec Michel Houellebecq, écrivain islamophobe.

Le 16.08.2015 à 17h06

Je précise que des amis m’ont beaucoup reproché d’avoir joué dans ce film sur le thème: «Comment as-tu pu prêter ton concours à un islamophobe ?».

 J’aurais tourné de la même manière avec Marine Le Pen si on me l’avait demandé.

Telle fut la justification apportée –l'an dernier, au Nouvel Obs– par Karim Achoui à propos de son apparition surprise dans le film comique "L'enlèvement de Michel Houellebecq" réalisé par Guillaume Nicloux et diffusé l'automne dernier par Arte.

Le Franco-Algérien âgé de 47 ans, redevenu avocat via le Barreau d'Alger, refait aujourd'hui parler de lui (après sa récente condamnation pour "travail dissimulé") à travers son implication médiatique, en tant que président de la Ligue de défense  judiciaire des musulmans, dans l'affaire -provisoirement suspendue- de la suppression du menu sans porc dans les cantines scolaires de Chalon-sur-Saône.

Deux ans plus tôt, en août 2013, Karim Achoui faisait sa première apparition audiovisuelle dans son rôle de président de la toute-fraîche LDJM.

Deux mois plus tôt, en juin 2013, il donnait pourtant la réplique à un auteur notoirement anti-musulman : Michel Houellebecq.

Dans la séquence suivante, montée par Panamza, Achoui -qui fut contacté par la productrice Sylvie Pialat en raison de son image d'"avocat borderline"– y joue le rôle de l'obscur intermédiaire qui fait libérer un Houellebecq kidnappé.

Panamza a déjà évoqué l'écrivain qui réussit le tour de force d'être à la fois sioniste, islamophobe et hostile au Christ.

Son dernier roman, intitulé Soumission et sorti -hasard grinçant du calendrier- le jour de l'attentat contre Charlie Hebdo, développait avec lourdeur la crainte que pouvait -ou plutôt devait- susciter l'arrivée à la présidence de la République d'un musulman.

HICHAM HAMZA

Bonus : pour en savoir plus sur Karim Achoui, consultez également le dossier de Panamza. 

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