Pujadas éjecté : la victoire du Crif
INFO PANAMZA. Aujourd'hui écarté du JT de 20h, David Pujadas faisait l'objet d'une campagne de dénigrement orchestrée par le lobby sioniste. Sa remplacante est l'épouse d'un publicitaire lié à Israël.
Le 17.05.2017 à 13h19
La question taraude aujourd'hui la rédaction effondrée de France 2 : pourquoi, après presque 16 ans de bons et loyaux services, David Pujadas a-t-il été séchement débarqué du journal télévisé de 20h au profit d'Anne-Sophie Lapix?
Souvenez-vous.
Le 12 février 2016 , Panamza révélait une information abondamment reprise (voire plagiée) sur les réseaux sociaux et totalement passée sous silence dans la presse classique.
DÉLIRANT : LE CRIF ACCUSE DAVID PUJADAS DE COMMETTRE DES "ATTAQUES ANTISÉMITES".
Jeudi 11 février, Roger Cukierman, président du Conseil représentatif des institutions juives de France, a adressé une lettre à la direction de France Télévisions {http://panamza.com/bfx}.
Le motif : le courroux du président du Crif à l'encontre d'un reportage diffusé le 10 février dans le journal télévisé de France 2 et consacré au mouvement "Boycott Désinvestissement Sanction" {http://dai.ly/x3riol1}.
En dépit du ton plutôt factuel -voire tiède- du reportage, le Crif l'accuse de faire "l'apologie du BDS".
Depuis 48 heures, plusieurs associations et personnalités ultra-sionistes sont déjà passées à l'offensive. Le CSA a ainsi été saisi par le BNVCA dirigé par l'extrémiste pro-israélien Sammy Ghozlan {http://panamza.com/bfy}.
Même réaction indignée de la part de l'association Europe-Israël qui compare -sans rire- le reportage à "la promotion du viol" {http://panamza.com/bfz}.
Gil Taïeb, figure emblématique de la communauté juive, vice-président du Crif, ex-militant du Bétar, proche de la LDJ, fondateur de "l'association du bien-être des soldats israéliens" et époux de l'élue PS Karen Taïeb, a également fustigé David Pujadas, accusé d'avoir "participé à cet acte illégal" : "l’appel au boycott d'Israël"
{http://panamza.com/bga;http://panamza.com/ahq;http://panamza.com/ahr;http://panamza.com/ahs;
http://panamza.com/aht; http://panamza.com/1866}.
Dans sa lettre, le président du Crif reproche également à David Pujadas d'avoir "donné très longuement la parole à une activiste patentée dans un débat contre M. Alain Finkielkraut". Selon Roger Cukierman, "M. Pujadas se distingue encore une fois par des comportements perçus par de nombreux Français juifs comme des attaques antisionistes, voire antisémites" {http://panamza.com/bfx}.
Rappel : tout au long de sa carrière vieille de 25 ans (TF1, LCI, France 2), David Pujadas ne s'est jamais distingué par un quelconque ton critique à l'encontre d'Israël ou du Crif.
Au contraire : en 2013, il avait donné sa caution journalistique à l'imam lancé en 2009 par Sammy Ghozlan et sponsorisé depuis par le Crif : Hassen Chalghoumi. Pujadas avait co-signé avec "l'imam de Drancy" un livre promotionnel d'entretien. À propos de Chalghoumi, Pujadas avait même déclaré ceci auprès du Nouvel Obs : "Je suis frappé par ce petit quelque chose d’irradiant chez lui. Il se dégage de cet homme une sorte de sérénité et de paix intérieure. Comme souvent chez les hommes de spiritualité" {http://panamza.com/bgb}.
Pour en savoir plus sur le Crif et sa dérive sioniste, islamophobe et attentatoire à la liberté d'expression, consultez le dossier de Panamza {http://panamza.com/10562}.
Deux mois plus tard, en mars 2016, Panamza publiait un nouvel article sur l'affaire :
Aujourd'hui, lundi 14 mars, la nébuleuse pro-israélienne peut crier victoire.
Un mois seulement après la lettre envoyée par le président du Crif à la direction de France Télévisions, le groupe a annoncé -via Michel Field, son directeur de l'information- l'interruption, en fin de saison, de l'émission emblématique de David Pujadas : "Des paroles et des actes" (DPDA).
L'info est tombée ce matin, sur Europe 1 (à 4'20).
En dépit de sa popularité au sein de la rédaction de France 2 et de ses bons scores d'audience à l'antenne (journal télévisé de 20h +DPDA), Pujadas a donc été sanctionné, de manière subtile.
Filed assure ainsi (à 5'15) qu'il sera présent dans la future émission politique de France 2 mais que celle-ci sera dotée d'une "animation multiple".
Sous-entendu : Pujadas ne sera plus seul maître à bord.
Une bonne nouvelle pour le président du Crif qui avait notamment critiqué sa gestion du fameux duel entre Alain Finkielkraut et Wiam Berhouma.
Rappelons ici que Pujadas avait osé, dans la même émission, taquiner Finkielkraut et Cohn-Bendit qui avaient estimé judicieux de dialoguer brièvement en hébreu, à une heure de grande écoute, sur le service public.
Précisons également que Pujadas, prétendumment soupçonné par l'Élysée d'être trop proche des milieux libéraux, doit moins sa sanction à Michel Field -un membre de l'association élitiste Le Siècle (comme Pujadas) et un athée revendiqué qui redécouvre actuellement son héritage familial juif- qu'à Delphine Ernotte, PDG de France Télévisions à la fois proche de François Hollande et de Roger Cukierman.
Le 7 mars, elle accepta d'ailleurs de se joindre au 31ème dîner annuel du Crif (dont il faut souligner que, pour la première fois, aucune retransmission audiovisuelle en direct n'a été diffusée) et de poser à cette occasion pour Paris Match.
Détail cocasse : celle qui bénéficierait de la rétrogradation de Pujadas n'est autre que Lea Salamé. Intervieweuse de France Inter et chroniqueuse de Laurent Ruquier, elle pourrait être installée, dans la future émission, "à ses côtés" selon Field.
Nul doute qu'avec une telle journaliste -qui cache son orientation neoconservatrice (à savoir pro-américaine et pro-israélienne) sous une verve énergique mais finalement inoffensive envers les puissants, l'antenne de France 2 sera mieux tenue.
Enfin, le 17 avril 2016, Panamza développait un élément d'information supplémentaire :
LE CRIF CONTRE DAVID PUJADAS : LE CSA DONNE RAISON AU LOBBY SIONISTE.
Mercredi 13 avril, le Conseil supérieur de l'audiovisuel a rendu sa décision relative à la polémique -révélée par Panamza- opposant le Conseil représentatif des institutions juives de France et le journaliste David Pujadas {http://panamza.com/14614}.
Le 11 février, le CSA avait directement été saisi par le Bnvca, groupouscule dirigé par l'extrémiste franco-israélien Sammy Ghozlan. Les antennes du lobby sioniste (Crif, Bnvca, Europe-Israël, etc) avaient alors fait connaître leur mécontentement à propos de l'animateur qui aurait "donné très longuement la parole à une activiste patentée dans un débat contre M. Alain Finkielkraut".
Selon Roger Cukierman, président du Crif, "M. Pujadas se distingue encore une fois par des comportements perçus par de nombreux Français juifs comme des attaques antisionistes, voire antisémites" {http://panamza.com/bfx}.
Dans sa décision du 13 avril, faisant suite à une assemblée plénière qui s'est tenue dès le 17 février, le CSA "regrette que le journaliste qui menait le débat n’ait pas fait état des éléments permettant de considérer que l’intervenante avait un engagement militant sur le sujet abordé lors du débat"et "demande en conséquence aux responsables de France Télévisions de veiller à respecter, à l’avenir, leurs obligations en matière de rigueur dans le traitement de l’information" {http://panamza.com/bjq}.
Précision : le CSA est présidé par Olivier Schrameck, un homme qui affirme avoir "des devoirs particuliers" en raison de l'expérience vécue par sa mère dans le camp d'Auschwitz {http://panamza.com/bjr}.
Selon un essai consacré au tropisme arabe de Jacques Chirac, Olivier Schrameck, directeur de cabinet du Premier ministre Lionel Jospin, recevait "régulièrement" les deux ambassadeurs successifs d'Israël car "l'équipe de Matignon se sentait proche de la chancellerie israélienne" {http://panamza.com/bjs}.
Aujourd'hui, face à la rédaction de France 2, la PDG Delphine Ernotte a indiqué que le "calage" d'Anne-Sophie Lapix pour le JT de 20h était "en cours".
Heureuse coïncidence pour la nouvelle recrue : le jeudi 1er juin, son mari gagnera lui aussi du galon.
Arthur Sadoun occupera à cette date le poste prestigieux de président du directoire du puissant groupe Publicis.
Publicis?
En 2014, Panamza avait consacré un papier au sionisme -discret mais fervent- de son actuel big boss : Maurice Lévy.
LE PATRON LE MIEUX PAYÉ DU CAC 40 EST UN SOUTIEN ÉCONOMIQUE D'ISRAËL.
Mardi 9 septembre, le cabinet de conseil Spencer Stuart publia une étude sur la rémunération annuelle des dirigeants du CAC 40 (indice boursier comportant les 40 plus importantes sociétés françaises cotées à Paris) {http://panamza.com/aig}.
Le PDG le mieux payé en 2013: Maurice Lévy, patron de Publicis, (3ème agence de publicité au monde) avec 4,5 millions d'euros {http://panamza.com/aih;http://panamza.com/aii}.
Né en 1942 au Maroc, Maurice Lévy a organisé à Paris -en 2008- les 60 ans de la création d'Israël {http://panamza.com/aij}. En 2003, un portrait publié par l'Express révéla qu'il il "oeuvre sans bruit en faveur du développement économique de l'Etat hébreu" {http://panamza.com/aik}.
Lors de la polémique internationale à propos du "mur de séparation" construit par le gouvernement d'Ariel Sharon, Publicis avait été chargée par Israël de réaliser la contre-offensive en matière de communication {http://panamza.com/aik;http://panamza.com/aim}.
Décoré par la Réserve Fédérale de New York au nom de la communauté juive locale {http://panamza.com/ain}, Maurice Lévy, également membre de la direction de la banque Rothschild {http://panamza.com/aio}, avait lancé la carrière de Paul Bernard, ex-plume de François Hollande, aujourd'hui co-directeur du Crif {http://panamza.com/6330}.
En mars dernier, Maurice Lévy a par ailleurs invité -au cinéma Publicis de Paris- le président du Crif et la présidente de la Fondation France-Israël à assister à la projection du film "24 jours" du réalisateur ultra-sioniste Alexandre Arcady {http://panamza.com/6427}.
Rappel : le conseil de surveillance de Publicis est présidé par la philosophe Elisabeth Badinter, héritière de Marcel Bleustein-Blanchet (fondateur du groupe Publicis), farouche opposante au foulard islamique et propagandiste de l'amalgame "antisionisme = antisémitisme" {http://panamza.com/aip;http://panamza.com/aiq;http://panamza.com/air}.
En octobre, Lévy était d'ailleurs aux côtés de l'ambassadrice d'Israël pour rendre hommage au criminel de guerre Shimon Peres. Les fidèles lecteurs de Panamza auront reconnu (à droite de l'image) Francis Kalifat, patron ultra-sioniste du Crif, et (à gauche) Nicole Guedj, présidente anti-arabe de la Fondation France-Israël.
Le groupe Publicis peut décidément être reconnaissant envers Delphine Ernotte : fin 2016, France Télévisions a choisi Publicis Conseil pour assurer la promotion de sa marque et la conception de sa charte publicitaire.
Assurément, la féministe autoproclamée Ernotte fut finalement, dès son arrivée à la tête du service public audiovisuel, plus malléable et docile que Pujadas, ce journaliste-sensationnaliste mais pas assez soumis qui aura lâché un beau lapsus sur la violence du lobby sioniste…
HICHAM HAMZA
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