Découvrez la vidéo d’un ministre participant à un gala « sioniste »

INFO PANAMZA. Jean-Marie Le Guen, secrétaire d'Etat aux relations avec le Parlement, a pris la parole lors d'un gala organisé par le Keren Hayessod, leveur de fonds du «mouvement sioniste mondial». La preuve en images.

Le 11.07.2016 à 14h23

Imaginez un membre du gouvernement français venu célébrer la Ligue islamique mondiale lors d'une soirée organisée par l'antenne parisienne de l'Organisation de libération de la Palestine… 

Et la réaction qui s'ensuivrait : conférences de rédaction en mode panique au Figaro, Marianne, BFM TV et consorts, mobilisation dans la rue du Front national et de son relais Fdesouche, blocage de l'Assemblée nationale par l'opposition, tribunes indignées du Crif, éditos télévisés tous azimuts par le club des Fourestiens/Zemmouriens, etc, etc…

Bref : dans l'élite sioniste-et-islamophobe de la France de 2016, l'esprit serait insurrectionnel.

Un tel scénario demeure cependant confiné à la science-fiction, contrairement à ce qui va suivre… 

Lundi 27 juin, de 19h à 22h30, le Keren Hayessod -défini comme "l’organisme central financier du mouvement sioniste mondial"– organisait un "dîner de gala" en l'honneur de l'Agence juive dont les 120 gouverneurs ont été réunis pour la première fois à Paris. 

Parmi les invités ayant tenu un discours dans un cadre somptueux : Jean-Marie Le Guen, secrétaire d'État en charge des relations avec le Parlement, camarade de Manuel Valls, ex-partisan de Dominique Strauss-Kahn et ancien député engagé contre la création d'un État palestinien.

Voici la vidéo synthétique et officielle d'une soirée particulièrement BCBG qui fut mise en ligne mercredi par le Keren Hayessod :

Également présents au gala : le député Meyer Habib, le baron Éric de Rothschild (le président du Service de protection de la communauté juive qui aurait été informé de l'imminence des attentats du 13 novembre) et l'influent banquier David de Rothschild.

À noter : le président de l'Agence juive, dénommé Natan Scharansky et célébré par les convives de la soirée, a affirmé -le jour même, au Jewish Telegraphic Agency– qu'il n'y avait "pas d'avenir pour les juifs en France à cause des Arabes et du très fort sentiment anti-israélien dans la société".

HICHAM HAMZA

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